Toutes les sociétés ne laissent pas la même liberté de rédaction. Les SARL restreignent cette liberté et l’on est plus proche du « prêt-à-porter », mais certaines règles restent « personnalisables ». Au contraire, les SAS offrent une grande liberté, mais des règles très simples peuvent être suffisantes et « sur-mesure » ne veut pas nécessairement dire compliqué.
Quelques conseils et points de vigilance essentiels : ne rien omettre dans l’objet social et essayer d’anticiper l’évolution de l’activité tout en étant assez précis car un objet trop vague ne serait pas valable ; fixer les règles permettant de contrôler l’entrée au capital et de préserver l’équilibre entre les associés ; insérer le cas échéant dans les statuts des limitations de pouvoir aux dirigeants qui devront alors être autorisés pour passer tel ou tel acte (ex : commande supérieure à xxx €…) ; adapter les règles de majorité aux besoins en permettant par exemple à un minoritaire d’avoir une minorité de blocage ou à un associé dirigeant de devenir irrévocable de fait ; s’assurer que le conjoint du futur associé de SARL, marié sans contrat, a préalablement été averti de l’apport et qu’il a renoncé à être associé, et en faire mention dans les statuts ; lister en annexe les actes accomplis par les fondateurs pour le compte de la société afin qu’ils soient repris à son nom.